Bonjour Capitaine!
Ne faites pas l'économie des deux autres volumes ils sont tout aussi passionants! "Le négrier de Zanzibar" et "Un corsaire au bagne" sont absolument poignants à mon sens. J'ai lu les trois volumes cet hiver et je m'en suis délectée. C'est une merveilleuse saga (sens éthymologique).
Les deux autres volumes sont aussi attachants que le premier:
"En 1802, à la faveur de la paix d'Amiens conclue entre Bonaparte et les Anglais, le jeune Garneray (il n'a pas vingt ans) quitte la compagnie de ses amis corsaires et s'engage à bord de la
Petite-Caroline, un brave navire marchand qui se livre à un commerce des plus pacifiques le long des côt de l'Inde. Le voyage pourtant ne sera pas de tout repos. Mutinerie à bord, rencontre avec les pirates indiens, naufrage, sauvetage miraculeux: rien n'y manque.
On pourrait après cela croire notre marin quelque peu assagi. Il n'en est rien. Sitôt revenu à la terre, l'incorrigible bourlingueur se fait recruter par un capitaine qui s'avère être un négrier de la pire espèce...
On jurerait un roman d'aventures - et quel roman! Pourtant, tous ces épisodes, Garneray les a vécus et en consigne le détail avec la plus scrupuleuse exactitude, ne nous épargnant rien - et surtout pas l'horreur - de ce que ses yeux ont vu."
Le dernier volume est tout aussi poignant et très dur parfois dans sa description de la vie sur un ponton prison. Certains épisodes sont épouvantables et pourtant véridiques...
"Après dix ans passés en mer en compagnie de Surcouf et des corsaire de l'Océan Indien, Garneray tombe entre les mains des Anglais. Nous sommes en 1806, après Trafalgar: Garneray a 23 ans. Il restera neuf années prisonnier, enfermé avec quelques centaines de compagnons d'infirtune sur un de ces fameux pontons, véritablesbagnes flottants dont le port de Portsmouth s'était fait une sinistre spécialité.
On pourrait croire que la cronique de cette captivité, aprè deux volumes de récits fouettés par l'air du large faire une moindre place à l'Aventure. Qu'on se rassure: jamais Garneray n'a été si engagé! Et puis le bagne est peut-ête un lieu où l'on étouffe et où 'on crève... mais c'set d'abord, pour le lecteur, un lieu où on ne s'ennuie pas!"